Comment protéger le nom de sa marque à l’INPI ?

Protéger le nom de sa marque via l'INPI garantit son exclusivité et renforce la valeur économique de l'entreprise. Une recherche d'antériorité rigoureuse, une marque distinctive et une classification précise selon les 45 classes de Nice préviennent les litiges. La procédure en ligne, formalisée en cinq mois minimum, sécurise durablement cet actif immatériel face à la contrefaçon.
Table des matières

Pourquoi le dépôt de marque est une étape fondamentale ?

Définir sa marque : bien plus qu’un simple nom

Marteau d'un juge en protection de la propriété intellectuelle se référant au cadre légal de l'INPI

Une marque dépasse le simple nom d’entreprise ou de produit. Elle englobe également un logo, un slogan, une combinaison de couleurs ou tout élément distinctif permettant d’identifier l’origine des biens ou services. En tant qu’actif immatériel, elle constitue un pilier de la stratégie commerciale. En France, l’INPI (Institut National de la Propriété Industrielle) définit ce signe comme un outil de différenciation essentiel, protégeable dès lors qu’il est original et non trompeur.

La marque s’inscrit dans la durée : son enregistrement, renouvelable tous les 10 ans, renforce sa valeur économique. Elle devient un levier pour fidéliser les clients, sécuriser des partenariats, ou même garantir des emprunts. En l’absence de dépôt, ces avantages s’évaporent, exposant l’entreprise à des risques de contrefaçon ou de parasitisme.

Les enjeux stratégiques de la protection juridique

Protéger le nom de sa marque via l’INPI offre un monopole d’exploitation sur le territoire national. Cette exclusivité dissuade les concurrents de reproduire des éléments similaires, préservant ainsi l’identité visuelle et le capital confiance accumulé. En cas de contrefaçon, le titulaire peut agir en justice pour faire cesser les atteintes, obtenir des dommages-intérêts ou même des amendes pénales allant jusqu’à 300 000 €.

Sur le plan financier, une marque déposée valorise l’entreprise. Elle rassure les investisseurs, facilite les levées de fonds et accroît la crédibilité auprès des partenaires. L’INPI souligne que 78 % des entreprises ayant déposé leur marque constatent un surcroît de confiance de la part des clients. Enfin, cette démarche prévient les conflits internes en cas de co-dépôt, évitant des négociations coûteuses lors de cessions ou de restructurations.

Les vérifications préalables : jeter des bases solides pour votre marque

Que dois-je vérifier avant de déposer ma marque ?

Un consultant en communication cochant les conditions pour la protection d'un nom de marque à l'INPI.

Le critère de disponibilité : la recherche d’antériorité

Pour éviter les conflits juridiques, vérifiez rigoureusement la disponibilité de votre nom de marque. La recherche d’antériorité identifie si un signe similaire est déjà protégé pour des produits ou services comparables. Cette démarche s’applique aux bases de l’INPI via l’outil DATA INPI, mais aussi aux dénominations sociales, noms commerciaux et noms de domaine. En cas de concordance, un nom de domaine peut bloquer un dépôt s’il bénéficie d’un rayonnement national, comme un site e-commerce avec des transactions avérées et une audience mesurable. Une marque indisponible expose à des oppositions ou des litiges, avec des conséquences financières et des risques de devoir changer de nom après investissement dans la communication.

Les conditions de validité d’une marque

Un nom disponible doit respecter des critères légaux stricts :

  • Distinctive : elle doit permettre d’identifier vos produits/services sans être générique ou descriptif. Des termes comme « Super » ou « Plus » sont rejetés. Exemple : « baba » pour pâtisseries est refusé car directement descriptif. À l’inverse, un terme comme « iPhone » (invention d’un mot) ou « Apple » (détournement d’un mot commun) est valide.
  • Licite : aucun élément contraire à l’ordre public ou aux bonnes mœurs (ex. : expressions discriminatoires) n’est autorisé. Les armoiries publiques, drapeaux ou indications géographiques protégées (ex. : « Bordeaux » pour du vin non local) sont interdits. Par exemple, une marque comme « Police » pour des vêtements serait rejetée pour connotation polémique.
  • Non-trompeuse : elle ne doit pas induire en erreur sur la nature, la qualité ou la provenance des offres. « Laine » pour des tissus en coton ou « France » pour des produits étrangers sont rejetés. Le terme « bio » dans une marque est interdit sans certification adéquate.

Les marques manquant de distinctivité ou utilisant des symboles protégés sont systématiquement refusées. Un signe trop commun ou associé à un produit évident (ex. : une image de citron pour des jus de fruits) ne sera pas enregistré.

Le choix stratégique des produits et services : la classification de Nice

La classification de Nice regroupe les produits et services en 45 classes (1-34 pour les produits, 35-45 pour les services). Votre dépôt est limité aux classes choisies, sans ajout possible après validation. Une définition imprécise réduit la protection. Par exemple, une entreprise de cosmétiques limitée à la classe 3 (produits de nettoyage, cosmétiques) pourrait voir sa marque contestée en étendant à des services de conseil (classe 45) non prévus initialement. L’INPI met à jour annuellement les listes auxiliaires pour adapter la classification aux évolutions économiques. Une analyse anticipée de vos activités actuelles et futures est donc cruciale pour optimiser votre dépôt et éviter des dépôts complémentaires coûteux.

Le guide pratique du dépôt de marque en ligne sur le portail de l'INPI

Comment déposer sa marque en ligne sur le portail de l'INPI ?

Préparation des éléments pour la procédure en ligne

Avant d’accéder au portail e-procédures de l’INPI, plusieurs documents et informations doivent être réunis. Le déposant (personne physique ou morale) doit fournir une identification complète, incluant ses coordonnées et statut juridique. Une représentation de la marque sous format numérique est obligatoire pour les marques figuratives ou mixtes. La liste des produits et services à protéger, classée selon la classification de Nice, doit être finalisée, car aucune modification ne sera possible après le paiement.

En cas d’utilisation d’un mandataire (avocat ou conseil en propriété industrielle), le pouvoir doit être préparé en amont. Les marques collectives ou de garantie exigent un règlement d’usage spécifique. Les frais de redevances varient selon le nombre de classes sélectionnées, avec un coût initial de 190 € pour une classe et 40 € supplémentaires par classe additionnelle.

Navigation dans le portail e-procédures : étape par étape

Le portail marques de l'INPI pour déposer un nom de marque.
  1. Connexion et sélection de la démarche : connectez-vous au portail « Marques » de l’INPI, puis choisissez « Demander l’enregistrement d’une marque française » pour une protection nationale.
  2. Identification des intervenants : renseignez les coordonnées du ou des déposants, du mandataire (si applicable), du destinataire des échanges et du signataire (titulaire du compte e-procédures).
  3. Définition de la marque : précisez le type (verbale, figurative, etc.) et téléchargez le fichier image pour les marques figuratives. Un seul modèle par dépôt est autorisé.
  4. Choix des produits et services : sélectionnez les classes de la classification de Nice correspondant à vos activités. Le coût dépend du nombre de classes : 190 € pour la première, 40 € pour chaque suivante.
  5. Vérification du récapitulatif : relisez attentivement les informations saisies. Aucune modification ne sera possible après validation du paiement, ce qui pourrait entraîner des coûts supplémentaires en cas d’erreur.
  6. Paiement des redevances : effectuez le règlement via carte bancaire ou compte INPI. Le montant inclut la redevance de dépôt, une éventuelle extension à la Polynésie française (60 €) et les frais supplémentaires par classe.

Les options spécifiques à considérer lors du dépôt

Deux options peuvent être activées pendant le dépôt. La revendication de priorité s’adresse aux déposants ayant effectué un dépôt dans un pays membre de l’Union de Paris ou de l’OMC il y a moins de six mois. Elle permet de conserver la date du premier dépôt lors de l’enregistrement en France. Pour l’activer, cochez la case « Ajouter une priorité » et fournissez les détails du dépôt initial.

L’extension de la protection à la Polynésie française est une option facultative. Cochez la case dédiée et acquittez une redevance forfaitaire de 60 €. Cette protection s’ajoute à la couverture territoriale standard (France métropolitaine et DOM-TOM), mais exclut la Polynésie sans cette formalité. Les entreprises locales peuvent ainsi obtenir une protection simultanée en France et dans ce territoire.

Après validation, un récépissé est émis avec le numéro de dépôt. La publication au Bulletin officiel de la propriété industrielle (BOPI) intervient sous six semaines, suivi d’un examen par l’INPI. En cas d’opposition de tiers, des réponses doivent être formulées dans les deux mois suivant la publication. Une fois validée, la marque est protégée pendant 10 ans, renouvelable.

Après le dépôt : le cycle de vie de votre demande d'enregistrement

Que se passe-t-il après le dépôt de votre demande d’enregistrement ?

Une fois votre marque déposée, plusieurs étapes déterminent son avenir. Comprendre ce parcours sécurise votre démarche et clarifie les étapes à anticiper.

De la publication au BOPI à l’examen par l’INPI

Le processus commence par la réception d’un récépissé confirmant la validité de votre dépôt. Votre demande est ensuite publiée au Bulletin officiel de la propriété industrielle (BOPI) environ six semaines après la soumission.

L’INPI vérifie deux aspects : l’examen de forme (dossier complet, paiement des frais) et l’examen de fond. Ce dernier analyse la validité de votre marque selon des critères précis : caractère distinctif, absence de tromperie et respect des obligations légales.

Si des erreurs formelles sont détectées, l’INPI vous notifie un délai pour régulariser. La non-réponse entraîne un rejet. Pour les questions de fond, l’office peut demander des précisions sur la marque ou les produits/services couverts.

La procédure d’opposition : comment réagir ?

Après la publication au BOPI, un délai de deux mois s’ouvre pour les tiers. Les titulaires de droits antérieurs peuvent s’opposer à l’enregistrement s’ils jugent votre marque intrusive. Le coût d’une opposition est de 400 € pour un premier fondement et 150 € par droit supplémentaire, ce qui incite à des démarches ciblées.

Plusieurs solutions sont possibles : contester les arguments de l’opposant, négocier un accord de coexistence ou retirer partiellement votre demande. Une procédure d’opposition bien menée répond aux griefs avec précision.

Les échanges, limités à trois tours, nécessitent une réactivité rapide. Les délais courts (un mois pour répondre, sauf le premier qui dure deux mois) exigent une gestion rigoureuse. Les parties peuvent suspendre la procédure pendant 4 mois (jusqu’à trois fois) pour négocier un accord.

L’aboutissement : l’enregistrement et la réception du certificat

En l’absence d’opposition ou après résolution des conflits, votre marque obtient un certificat d’enregistrement en cinq mois minimum. Ce document officialise vos droits intellectuels. La publication au BOPI marque l’aboutissement de la démarche.

Vérifiez les informations du certificat : nom du titulaire, classes de produits/services et représentation de la marque. Ce document permet d’agir contre les contrefaçons et de renforcer votre position sur le marché.

La protection est valable 10 ans, renouvelable avec des frais de 290 € pour une classe, 40 € par classe supplémentaire. Un délai de grâce de 6 mois est accordé en cas d’oubli, avec une amende de 145 € par classe.

Protéger activement sa marque : surveillance et défense

Comment protéger activement sa marque après le dépôt ?

La surveillance de marque : un impératif post-enregistrement

Le dépôt de votre marque à l’INPI offre une protection juridique, mais vous devez assurer une veille active pour détecter toute tentative d’enregistrement similaire ou usage abusif. L’INPI ne surveille pas automatiquement les nouvelles marques en votre nom, rendant votre vigilance essentielle. En cas de manquement, un tiers pourrait enregistrer une marque proche, créant un risque de confusion pour vos clients.

L’INPI propose des outils professionnels comme la veille de marques, logos, noms de société ou domaines. Un expert analyse les risques, mais l’interprétation des résultats nécessite un conseil en propriété industrielle pour éviter les erreurs. Ce service optimise votre gestion du risque tout en évitant les conflits juridiques coûteux. Par exemple, une surveillance régulière permet d’identifier un dépôt similaire dans les deux mois suivant sa publication au Journal officiel de la propriété industrielle, délai légal pour déposer une opposition.

Agir face à la contrefaçon et au parasitisme

En cas d’usage illicite de votre marque, plusieurs actions sont possibles :

  • Mise en demeure : Démarche amiable exigeant l’arrêt de l’exploitation, envoyée par courrier recommandé. Elle doit détailler les motifs (ex. : similitude visuelle ou phonétique) et fixer un délai de réponse.
  • Action en contrefaçon : Sanctionne l’utilisation identique ou imitative pour des produits similaires. Elle peut inclure une action civile (obligation de cesser les actes, dommages-intérêts) ou pénale (amendes jusqu’à 300 000 €, confiscation des produits). Les procédures urgentes (référé) aboutissent en quelques semaines.
  • Action en concurrence déloyale : Recours en cas de risque de confusion non couvert par la contrefaçon. Par exemple, l’imitation d’un slogan ou d’un packaging original peut justifier une action si elle profite de votre notoriété.

Pour une concurrence déloyale, prouvez une faute (parasitisme, confusion) et un préjudice (perte financière ou réputation). Les sanctions incluent l’arrêt des agissements et des indemnisations. Un avocat spécialisé garantit des actions pertinentes, évite les erreurs juridiques et maximise vos chances de succès. Par exemple, il pourra identifier des preuves comme des témoignages clients ou des études de notoriété pour renforcer votre position. Cette vigilance active transforme votre marque en actif stratégique protégé.

Coûts, durée et extension de la protection de votre marque

Combien coûte le dépôt d'une marque ?

Comprendre les redevances de l’INPI et la durée de validité

Les redevances de dépôt à l’INPI incluent un tarif de base de 190€ pour une classe de produits ou services. Chaque classe supplémentaire coûte 40€. La protection dure 10 ans, renouvelable indéfiniment. S’ajoutent :

  • Frais de logo (39€ pour l’enregistrement, 23€ en noir et blanc, 47€ en couleur).
  • Coûts de recherche d’antériorité (50€ pour 1-3 classes, 65€ pour 4-5 classes).

Ces dépenses s’ajoutent au coût de la création d’un nom de marque par une agence, dédié à la stratégie et à la créativité. Une mauvaise estimation des classes entraîne des frais supplémentaires : tout ajout après dépôt exige un nouveau dossier. La recherche d’antériorité, bien que payante, est cruciale pour éviter des litiges coûteux liés à la disponibilité de la marque.

Le renouvellement et l’extension géographique de la protection

Le renouvellement intervient tous les 10 ans. Pour une classe, le tarif est de 290€, avec 40€ par classe supplémentaire. En cas de retard (jusqu’à 6 mois après l’échéance), une pénalité de 50% s’applique, portant le coût à 435€ pour une classe. Le non-respect des délais entraîne la perte du droit exclusif, ce qui expose la marque à des contrefaçons.

Pour étendre la protection à l’étranger :

  • Marque de l’Union Européenne via l’EUIPO : protège les 27 pays membres sous un seul enregistrement. Avantages : simplification administrative (un seul renouvellement) et coûts réduits par rapport à des dépôts nationaux multiples. Par exemple, enregistrer une marque dans 5 pays de l’UE via l’EUIPO revient moins cher que 5 dépôts locaux.
  • Système de Madrid via l’OMPI : désignez 131 pays à partir d’un dépôt français, avec un émolument de base de 653 francs suisses (903 CHF en couleur). Ce système permet de gérer un portefeuille mondial via une seule procédure, incluant des réductions de 90% pour les pays moins avancés. La gestion centralisée des renouvellements et modifications facilite la surveillance internationale.

Ces solutions sécurisent votre marque à l’international, évitant des litiges coûteuses. Une planification stratégique est essentielle : chaque pays désigné implique des frais variables, avec des règles spécifiques à respecter pour éviter les contestations. Anticiper l’extension géographique dès le dépôt initial permet d’optimiser les coûts et de réduire les délais de procédure.

Protéger votre marque : une démarche stratégique pour votre entreprise

En bref, vous ne considérerez jamais le dépôt de votre marque comme un détail.

La démarche de protection de votre marque se structure en trois étapes essentielles : une préparation minutieuse, un dépôt rigoureux et une surveillance active. La recherche d’antériorité et la classification des produits/services selon la classification de Nice constituent des fondations incontournables. Elles évitent les conflits futurs tout en cadrant précisément le périmètre de protection.

Le dépôt en ligne sur le portail INPI, bien que standardisé, exige une attention méticuleuse aux détails. Toute erreur dans les informations transmises ou les classes sélectionnées pourrait compromettre la validité de la protection. Une fois le certificat d’enregistrement obtenu, la vigilance reste cruciale : surveiller les nouvelles demandes, répondre aux oppositions potentielles et préparer le renouvellement décennal.

Protéger le nom de sa marque dépasse le cadre des formalités administratives. C’est un acte fondateur qui sécurise un actif immatériel central pour l’entreprise. Une marque bien protégée permet de consolider sa différenciation, d’éviter les litiges coûteux et de valoriser le capital de l’entreprise. Cependant, les phases amont (choix du nom, définition des classes) et aval (défense des droits) requièrent une expertise stratégique.

Pour maximiser les chances de succès, l’accompagnement d’une agence spécialisée en naming et propriété intellectuelle peut s’avérer déterminant. Une agence de naming combine compétences créatives, analyses juridiques et veille stratégique pour garantir non seulement la disponibilité de la marque, mais aussi sa capacité à incarner durablement les valeurs de l’entreprise.

La protection de votre marque via l’INPI sécurise un actif immatériel clé. Une préparation minutieuse, un dépôt précis et une surveillance active préservent votre identité commerciale et anticipent les risques de contrefaçon. Malgré une procédure standardisée, l’expertise est essentielle pour l’analyse amont et la défense post-enregistrement, assurant la valeur économique et la pérennité de votre marque.

Notre solution

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Choisir un nom distinctif et mémorable exige une approche stratégique, une méthode créative et la maîtrise des aspects juridiques liés au dépôt. Notre agence de naming vous accompagne dans cette démarche pour vous aider à définir le nom qui fera la différence.

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